vidéo 16/9e, 3’46’’, lecture en boucle
La vidéo met en scène trois silhouettes – rouge, verte et bleue – évoluant dans un espace noir.
Chaque figure court selon un rythme propre. Puis, progressivement, leurs trajectoires se rapprochent et leurs gestes se synchronisent. Les corps se superposent, jusqu’à ne plus former qu’une seule entité, d’un blanc symbolique, propre à la synthèse additive de la lumière.
En transposant ce phénomène optique dans le langage du corps, dans une chorégraphie performative et minimale où la matière chromatique trouve sa pleine intensité dans la relation, l’artiste transforme la fragmentation en unité et la différence en convergence.
Il déplace la lumière vers le champ social et symbolique. L’œuvre devient ainsi l’incarnation d’une utopie politique : un espace où les singularités s’additionnent pour produire un horizon commun.